Ce vêtement de travail était taillé dans un drap de laine, non dessuinté, chaud, déperlant. On l'appelait aussi le “kab gwen”, le manteau blanc, avec l'avantage pour les goémoniers de se repérer au bord de la mer.
Il sera ensuite porté par les marins bretons, la bourgeoisie locale, les vacanciers ainsi que par les militants de la culture bretonne et les musiciens des bagadoù (formations musicales bretonnes). Il devient aussi le manteau quotidien de tous les écoliers bretons des années 1960.
Le kabig alors commercialisé est un manteau trois-quarts de laine tissée serrée avec une capuche, une double poche crantée sur le devant et des ailerettes à la couture d'épaule pour éviter le ruissellement de l'eau. Ses boutons en losange, appelés cabillots, sont taillés dans du bois de buis ; parfois celui du haut forme un sifflet. Le crantage des coutures est censé éviter l'usure.
Aujourd'hui encore, l'écrivain breton Goulc'han Kervella affirme qu'il est “un drapeau porté sur le dos”.
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